top of page

Voyager Autrement.

Il est important de bien vous expliquer la démarche générale qui m’anime et donc de ce que vous vivrez si vous partez vivre l'aventure avec moi. 

Autant vous le dire tout de suite, si vous espérez un voyage de tout repos, où tout est organisé pour vous, et pour lequel vous n’aurez d’autre préoccupation que de payer et de vous laisser vivre, je vous conseille de vous retourner vers votre agence de voyage traditionnelle et de ne pas lire la suite.

Mais si l’idée, un peu romantique, de participer à une aventure, de vivre un grand voyage avec ses incertitudes, ses découvertes, son atmosphère toute particulière et sa capacité à vous révéler aux autres mais aussi à vous-même, alors intéressez-vous à la suite.

Vous allez découvrir une série d’articles qui vous permettra de vous familiariser avec mon approche, clarifier vos besoins, vos envies et vos attentes, affiner votre propre vision du voyage, vous sentir partie prenante et je l’espère, répondre aux questions que vous pourriez vous poser.

YSVoyages_structure.jpg

Qu’est-ce que le voyage ?

Le dépaysement, la rencontre, la découverte, les émotions, les goûts, les senteurs et bien d’autres choses qui visent toutes le même but : Grandir, dans son esprit, son corps et changer.

C’est autre chose que simplement partir 2 semaines pour s’éloigner des turpitudes de notre vie habituelle. C’est une démarche, cela doit avoir un sens, cela se prépare. Autant de points qui vous font prendre pleine conscience de l’acte que vous faîtes. Oh je sais, c’est bien loin de ce que nous sommes maintenant habitués à faire et à vivre, dans un monde où tout se consomme, est instantané et bien souvent vide de sens.

Voyager implique une pleine connaissance de là où l’on va, une motivation sincère, de mesurer l’impact de notre simple présence. Et tout cela je veux le discuter avec ceux qui désirent m’accompagner.

Pourquoi YS Photographe ?

Car cela est lié à mon activité de photographe et que mes voyages ont pour thème l’accompagnement des personnes qui désirent développer leur perception du monde au travers des images qu’elles prennent. Vous ne pouvez venir avec moi que si vous avez un intérêt particulier pour la photographie, que vous avez un appareil et que vous souhaitiez apprendre à vous en servir, et ce dans un cadre tout à fait unique.

En plus de découvrir une région extraordinaire de la planète, vous pourrez bénéficier d’une formation théorique, mais surtout pratique de la photographie. Et cela fait partie intégrante du concept.

Rassurez-vous il y a une vraie balance entre la découverte de la vie dans un milieu nouveau et l’aspect formateur. Tout sera fait pour que chacun puisse trouver son rythme, se développer et surtout pleinement profiter de cette expérience de vie.

Les boutons

L'état d'esprit

L'état d'esprit

« Mais je voulais juste partir en vacances ! Voilà que je dois penser à mon état d’esprit. »

 

Pour que l’expérience que je souhaite vous faire vivre soit aussi belle qu’espérée, il convient d’avoir l’état d’esprit en adéquation. Et par état d’esprit, j’entends les motivations de base de votre manière de voyager.

Les voyages que je propose ne sont pas des aventures pour champions du monde et vous ne serez pas exposés à des risques majeurs. Mais il est certain que l’aventure sera au rendez-vous, que les lieux visités seront hors de ceux pratiqués par les agences de voyages et que l’expérience sera rare.

Mais il s’agit aussi d’une aventure personnelle forte et qui très clairement vous amènera à sortir de votre zone de confort. Et je ne parle pas seulement du confort matériel, mais de remise en question, parfois profonde de vos valeurs, de vos convictions et de votre vision du monde.

Il faut donc aborder un tel voyage en ayant fait une introspection personnelle, en ayant à l’esprit la chance incroyable que nous avons de pouvoir encore partir à la rencontre de peuples peu perturbés par notre monde occidental et moderne. Ceci ne sera peut-être plus le cas pour les générations futures, si nous n’y prenons pas garde. Nous avons donc une réelle implication dans ce processus.

4 sujets

 

Je vais vous amener à vous questionner sur les raisons qui vous poussent à faire un tel voyage, à la notion de touriste et de voyageur, à votre vision du respect, à ce que signifie le mot partage pour vous.

Ces questionnements me semblent indispensables, car nous participons pleinement à l’expansion du mode de pensée occidental et devons donc voyager en pleine conscience.

Et pour certains, il faudra dépasser beaucoup de limites, ce qui peut être difficile à vivre et à accepter. Ces voyages ne sont pas anodins, ils nous confrontent à des situations inédites (avez-vous déjà du chasser des cochons trop curieux lorsque vous allez au petit coin ?), à des peurs parfois difficilement gérables (Allons ! avouez ! les grosses bêtes à 8 pattes ne sont pas vos amies), à des normes d’hygiène très différentes (Une douche ? pourquoi faire ?) ou encore des coutumes très différentes (A quand remonte la dernière fois où vous avez lu les augures dans les entrailles d’un poulet ?).

En outre, les émotions sont souvent exacerbées. Tout prend une autre dimension lorsque l’on se retrouve dans un milieu inconnu. Pouvez-vous envisager de laisser parler votre cœur et de vous exposer ainsi au regard des autres ?

Ce sont des facteurs qui peuvent prêter à sourire, mais qui, lorsqu’ils sont vécus dans un environnement que l’on ne connait et maîtrise pas, vont vous révéler beaucoup plus vite que vous ne l’auriez imaginé.

Prenez tous ces questionnements (et ceux qui vont suivre dans les articles à venir) comme une mise en condition et qui, si vous êtes honnête avec vous-même, vous seront très utiles lors de tels voyages.

Anecdote

Laissez-moi vous compter une petite histoire personnelle sur l’état d’esprit, et en l’occurrence sur la capacité à vivre en groupe : « Il y a bien longtemps, je suis parti vivre sur un voilier avec ma famille. Je voulais également emmener un ami très proche, tant nous avions de points en commun. Mais la vie en promiscuité, comme c’est le cas sur un bateau (ou dans la jungle), vous révèle 10x plus vite qu’en temps normal. Au bout de 10 jours en commun, j’ai cru que j’allais le jeter par-dessus bord car son état d’esprit et son comportement rendait la vie en communauté tout simplement impossible. »

Pourquoi un tel voyage ?

« Mais qu’est-ce qui peut bien te pousser à aller te perdre au milieu de la jungle ? »

Voilà une question que j’ai déjà entendu un nombre incalculable de fois. Ma réponse est toujours aussi simple : « Parce que j’aime ça ! ». Mais au-delà de la boutade, il me parait important de ne pas éluder cette question du pourquoi avec une simple pirouette.

Quelles sont vos motivations ?

 

Pourquoi aller dans un endroit si loin de nos standards et de nos coutumes ? Y avez-vous réfléchi ?

Le voyage sera certes dépaysant, mais aussi très inconfortable, vous amènera à vous confronter à des situations inhabituelles, à revoir beaucoup de vos principes, à accepter ce qui est bien souvent inacceptable par chez nous. Alors pourquoi désirez-vous le faire ?

Si vous n’avez pas l’habitude de voyager de la sorte, vous devrez acquérir un peu de matériel spécifique, faire une visite médicale préalable, changer de régime alimentaire, assister à des cérémonies longues et qui peuvent paraître étranges.
Le confort sera minimaliste, les odeurs fortes et persistantes et même le café du matin sera parfois fait sans café. Toujours envie de partir ?

Interférez ou pas ?

 

Voici également une des questions que j’ai dû faire tourner dans ma tête des centaines de fois. Si ces peuples ont pu conserver leurs cultures ancestrales, c’est parce que nous n’avions pas interagi avec eux. En débarquant dans leur environnement avec toute notre modernité, n’allons-nous pas tout simplement les transformer eux aussi et faire disparaître ces spécificités ?

Que viens-je chercher ?

 

En vous rendant ainsi à l’autre bout du monde et peut-être de vous-même, que cherchez-vous ? Êtes-vous en recherche de sensations fortes ou d’un sens à votre vie ? Voulez-vous vous sentir « unique » en allant là où les autres ne vont pas ou est-ce pour découvrir sincèrement un peuple différent ?

Je n’ai pas de réponse toute faite à vous donner. Je ne peux même pas vous dire que certaines raisons sont bonnes ou mauvaises, mais je vous invite à y réfléchir profondément, car il est sûr que je vous poserai la question avant de partir, et que sur place vous devrez faire face à votre choix d’y être.

L’article de ce jour n’est pas très long, mais les questions qu’il soulève sont profondes.

Ouvrez-vous ! n’hésitez pas à poser des questions et je vous aiderai à y répondre. Et très certainement que dans les articles suivants vous trouverez beaucoup de réponse à cette question de base.

Anecdote

Même si j’ai toujours eu l’esprit aventurier, mon premier voyage chez les Mentawai m’a révélé à moi, ma ouvert les yeux sur ce que je voulais et surtout sur ce que je ne voulais plus. Ce voyage à eu un impact important sur ma vie. Ne sous-estimez pas l’importance d’un tel voyage, surtout si vous venez avec l’esprit ouvert et que vous êtes en quête de sens à votre vie.

Touristes vs voyageurs :

Je me suis rendu, ces dernières années dans les lieux les plus reculés de la planète. Eh bien croyez-moi, où que vous alliez, vous pouvez rencontrer les 2.

 

Mais de quoi parle-t-il ? Ce n’est pas la même chose ? En tout cas pas dans mon esprit et je vais essayer de vous expliquer la différence.

Mais avant cela, sachez que le sens généralement reconnu aujourd’hui pour ces deux termes est le contraire de leur signification originelle. Prenez le temps de regarder sur Wikipedia, si cela vous intéresse. Mais ci-dessous, vous y trouverez ma définition, qui est proche de ce que les gens ont généralement à l’esprit.

Le touriste

 

Il s’évade de chez lui, au travers de voyages proches ou lointain, pour se sentir exister, pour évacuer les tensions générées par une vie moderne qui est vraiment stressante. Il préfère en général partir en « tout inclus », possède une perche à Selfie car il est souvent sur la photo, visite les endroits les plus célèbres pour pouvoir les cocher de sa liste des lieux à voir avant de mourir. Son séjour est bien planifié même s’il laisse toujours un jour libre pour vivre « l’aventure ». Il n’est pas trop regardant sur les dépenses pour ses activités de loisir, mais cherchera à voyager au pris le plus bas, aime manger ce qu’il connaît et se retrouver avec ses amis pour faire la fête. Il ne connaît pas le contexte politique des endroits où il va en vacances et ne s’en préoccupe pas. Il sort peu des sentiers battus et a en général peu de contacts avec les autochtones. Il profite du confort que lui offre la vie moderne et ramènera des souvenirs typiques des lieux parcourus.

Dans note époque, il représente la large majorité des personnes. Tout est d’ailleurs organisé pour lui. Et nous le sommes tous, sans exception. Il m’arrive d’ailleurs d’apprécier de faire le touriste, mais pas trop longtemps.

Le voyageur

 

Lui, il adopte un comportement opposé. Ce qu’il recherche avant tout s’est l’aventure et la découverte qu’il saura trouver aussi bien à deux pas de chez lui qu’à l’autre bout du monde. Il veille scrupuleusement à son budget car il a besoin de chaque franc pour son voyage souvent au long cours. Il se renseigne sur sa destination et veille au contexte politique général pour ses choix. Il a des convictions qui pourront l’amener à choisir sa compagnie de transport, même si parfois cela lui coûte un peu plus cher. Le voyage est l’occasion de parler une nouvelle langue, de se faire de nouveaux amis et de découvrir des saveurs inconnues. Son appareil photo est tourné sur les paysages et les autres, il n’est jamais sur les photos. Et il cherchera à découvrir des lieux cachés, loin des standards et des foules. Bien souvent il n’y pas de programme et ne sait pas où il va dormir ni dans quelles conditions. Il profite des opportunités que lui offre la vie. Et ses bagages sont souvent plus lourds à l’aller qu’au retour, car il distribue plus qu’il ne ramène de souvenirs.

Ce n’est qu’une minorité de personnes qui parcourent aujourd’hui le monde ainsi, car cela demande du temps, de la patience et une forme de courage pour affronter des situations parfois incongrues. J’aime faire le voyageur et j’essaie de l’être le plus souvent possible.

Comparaison n’est pas raison

 

Il n’est pas question de parti pris ou de dire que l’un est mieux que l’autre, mais dans le cadre des voyages que je propose, il convient de se sentir l’âme d’un voyageur, même s’il n’est pas interdit d’être aussi un peu touriste.

Et vous, comment vous qualifieriez-vous, en tout honnêteté ?

Le respect :

Que voilà un sujet passionnant que nous aborderons sous plusieurs angles.

Le respect de la nature

 

Il va sans dire que nous allons là où la nature est la plus sauvage, la plus belle et la plus intouchée. Elle mérite donc notre respect complet et total. Et il tient à nous de faire en sorte que cela continue en adoptant la bonne attitude.

Mais nous serons aussi amenés à voir à quel point d’autres personnes ne la respectent pas. L’huile de palme fait des ravages dans beaucoup de pays et notre comportement en Europe, en autre, en est la cause. Sommes-nous toujours respectables ?
Le plastic est la plaie la plus visible de notre époque. Il est partout et se voit partout. En remontant certaines rivières, alors que vous croyez être loin de toute pollution vous verrez des sacs flotter.

Si les peuples autochtones prélèvent dans la forêt des arbres et des plantes de toutes sortes, ils n’ont jamais réussi à consommer plus que ce que la nature ne pouvait leur donner. Certains peuples sont mêmes particulièrement sensible à conserver l’équilibre et remercie chaque arbre coupé pour le don de sa vie au bien-être de la communauté humaine.

Les animaux sont des denrées précieuses et souvent rares. Ils ne sont jamais chassés sans une bonne raison et sont entièrement utilisés lorsqu’eux aussi font don de leur vie aux humains.

Le respect des autres

 

Mes voyages amènent à rencontrer les autres, au sens large. Ceux qui sont différents de nous. Ceux avec qui nous partagerons le quotidien, la vie et les coutumes.

Il va sans dire que leur mode de vie est bien souvent à des années-lumière du notre. Il est tellement facile de rire, de se moquer, même gentiment du comportement de ceux qui sont différents. Leurs valeurs, mêmes si certaines nous sont bien connues, sont généralement plus fortes que chez nous, comme l’intégrité et l’hospitalité.

Certains peuples ne connaissent pas l’écriture ni la lecture. En sont-ils moins évolués que nous ? Mais ils ont une connaissance des plantes et des animaux que nous avons perdu depuis longtemps. Sommes-nous moins évolués qu’eux ?

Certains n’ont jamais vu de maisons avec des étages, ne conçoivent pas ce qu’est un train ou n’ont pas vu de télévision de toute leur vie. En sont-ils plus malheureux pour autant ?

Nous avons des cultures différentes, très différentes. Mais nous avons tant à apprendre d’eux. Ou à réapprendre car je reste persuadé que nos très lointains ancêtres savaient faire bien des choses que nous avons oublié.

Le respect des croyances

 

Les croyances sociales sont souvent aux antipodes des nôtres, ou correspondent à d’anciens standards, comme le rôle des hommes et des femmes par exemple. Et cela peut parfois dérouter. Mais ceci n’en est pas moins respectable dans la mesure où ils ne cherchent jamais à imposer leur manière de voir les choses aux autres. Êtes-vous prêts à accepter les choses sans vouloir les changer ?

Quant aux croyances religieuses, elles sont là aussi très différentes, comme par exemple chez les peuples animistes et chamanes. Qu’elle ne fût pas ma surprise d’apprendre que mon âme était bien loin de mon corps physique et que je devais bien mal dormir. Du fait de leurs cérémonies et leurs incantations répétées, ils ont œuvré au rapprochement des âmes et des corps de tout notre groupe. Eh bien, croyez-moi, mais je n’ai jamais dormi aussi bien que depuis ce jour-là.

Le respect passe aussi par l’ouverture de nos esprits.

Le respect de soi

 

Et il ne peut être concevable d’être respectueux envers les autres sans l’être avec soi-même. Pour certains le respect de soi n’est pas évident. Pour de multiples raisons, nous avons de quoi être troublé et parfois ne pas savoir percevoir ce qui est le meilleur de nous-même.

Le respect de soi passe par le respect des nos propres convictions. Et il me paraît infiniment plus fort, une personne qui refuserait par elle-même de faire un tel voyage, ne se sentant pas prête à accepter des situations qui la dépassent, que d’accepter ces dernières sans rien dire en rongeant intérieurement son frein, simplement pour pouvoir dire : « J’y suis allé, moi ! »

Êtes-vous prêt à offrir et recevoir ce respect ?

Anecdote

 

Lors de mon récent voyage en Amazonie péruvienne, j’ai été très choqué, je ne cache pas mon ressenti, par le traitement que les chasseurs réservaient aux animaux qui étaient capturés. Dans le cas précis il s’agissait d’un paresseux. Le traitement réservé à l’animal, que je ne veux pas décrire ici, m’avait purement retourné l’estomac. En parlant avec eux, je leur ai demandé pourquoi ils agissaient ainsi, mais sans les juger ni les accuser de quoi que ce soit. J’étais dans leur milieu, chez eux et je devais respecter leurs habitudes. Ils ont su en partie de donner de bonnes explications, auxquelles je n’avais nullement pensé. Ma sensibilité m’avait fait occulter certaines réalités du terrain. Mais j’ai eu la très agréable surprise de constater, lors de la chasse suivante, qu’ils avaient fait évoluer leur méthode.

Le partage

 

« Car le partage veut dire aussi recevoir »

Dernier aspect de l’état d’esprit, la notion de partage est primordiale car elle change totalement la perception et l’échange que nous avons avec les autres.

Banalité vous me direz, mais au combien importante. Et le partage s’entend sur plusieurs niveaux.

Partage d’expérience

 

Vous le savez maintenant, c’est ce qui motive maintenant ma vie et mon activité de photographe.

Après trop d’années passées à penser à moi et mon bien-être, j’ai pris conscience que l’expérience de la vie ne prend toute sa valeur que lorsqu’on la partage. Cela ne signifie pas que l’on ne doit pas garder une part d’égoïsme qui nous pousse à progresser, mais que le fruit de cela doit être discuté, échangé, partagé et parfois tout simplement donné. Et il en est de même de toutes les expertises, de toutes les connaissances et de tout son amour. Et cela devient infiniment plus simple lorsque l’on se rend compte que la seule volonté d’engranger, de gagner de l’argent, ne fait grandir personne.

Alors si vous avez des connaissances, des capacités voir même des dons, venez les partager, avec le groupe, avec nos hôtes, avec ceux que nous rencontrerons.

 

Que vous sachiez faire des scoubidous, des massages, chanter, raconter des histoires, … la liste est sans fin, surtout ne garder pas cela pour vous.

Partage avec le groupe

 

Nous serons un groupe, le temps de ce voyage, et il est important, lorsque l’on s’isole ainsi de notre univers habituel, que nous puissions partager nos ressentis, nos émotions, nos envies, nos contraintes, nos peurs et nos joies.

Nous ne pourrons pas nous rétracter, nous cacher, voir même parfois simplement s’isoler, lorsque nous serons là-bas, aux confins du monde. Vous devrez partager, non seulement car cela permettra à chacun d’évacuer le stress d’une situation donnée, mais aussi de pouvoir comprendre, discuter et résoudre des situations qui pourraient vite devenir délicates.

Et c’est ainsi que naissent les amitiés. Dans des conditions intenses, nouvelles, non maîtrisées et déroutantes, mais oh combien profitables et génératrices d’expérience.

Dans la mesure du possible, je souhaite que les participants aux voyages que j’organise fassent connaissance déjà avant le départ et crée ainsi les affinités nécessaires à vivre cette expérience.

Partage avec nos hôtes

 

Je peux vous garantir que nos hôtes partageront tout ce qu’ils possèdent, sans attentes spécifiques en retour. Mais qui serions-nous si nous acceptions des dons de la part de ceux qui aux yeux de notre société moderne ne possèdent rien ? Il sera de notre responsabilité de faire que ce partage soit équitable.

Nous amènerons bien entendus des présents pour les remercier de nous recevoir ainsi et de partager leur quotidien, mais au-delà des biens matériels, je compte sur chacun pour se montrer toujours ouvert d’esprit, de partager tout ce qui peut l’être, que ce soit une activité pour le clan, ou de leur faire découvrir un don ou une capacité particulière, ou parfois tout simplement un sourire et un petit coup de main. Tout ceci sera la clé pour la création de liens forts, d’une image valorisante des occidentaux et d’un mélange de culture qui mèneront ce voyage sur une niveau encore plus élevé.

L'environnement

L'environnement

Abordons maintenant des aspect pratiques de ce que cela signifie de voyager dans des milieux si différents de ceux que nous connaissons généralement et qui nous entourent.

Car nous parlons de partir dans une jungle où les règles de vie, l’environnement, les conditions et les infrastructures sont totalement différentes des nôtres.

Il est presque certain que vous devez déjà être en train de vous faire votre film, d’imaginer des tas de choses, en vous remémorant les aventures d’Indiana Jones ou de Tom Hanks dans Seul au monde.

 

Si certaines de vos idées sont certainement justes, il y en a aussi certainement un bon nombre qui signifie autre chose que ce que vous imaginez. À moi de vous apporter des réponses, des explications, que vous puissiez dormir tranquillement, mais aussi que vous sachiez là où vous allez mettre les pieds. Je vais essayer d’être le plus factuel possible.

 

4 sujets

 

Nous parlerons tout d’abord de la nourriture qui est une véritable source de dépaysement. Les saveurs dans les pays qui nous sont exotiques sont bien entendus différentes de celles dont nous avons l’habitude. Enlevez-vous de l’idée que tout sera ultra épicé ou qu’il faudra manger des choses gluantes et visqueuses (quoi que… rires). Mais il faut surtout comprendre que nous serons dans un milieu où les cultures sont quasiment inexistantes et que l’environnement fourni les ressources, en suffisances mais pas surabondance. Pour tout le reste, il faut l'emmener avec nous.

Pour ce qui est de l’hygiène, là encore, les standards sont très différents des nôtres. Qui se souvient de certains bons vieux films où le trappeur ne veut pas prendre en bain car il en a déjà pris un le mois passé. Je vous rassure, nous aurons le nécessaire, mais une fois encore pas le superflu.

La santé est un point clé d’un tel voyage, car tout problème survenu dans les conditions d’éloignement que nous connaîtrons peut vite se transformer en problème très sérieux. Mais là aussi, tout est question de gestion, pour peu que nous y prenions garde et que la communication soit toujours ouverte et franche.

Et enfin la problématique de la gestion des déchets qui me tient particulièrement à cœur car nous serons de véritables éléments perturbateurs dans un environnement qui tente de rester relativement préservé de notre société de surconsommation et de production d’emballages. Je vous dirai alors comment nous procéderons pour cette gestion de déchets.

Anecdote

C’est dans la jungle de Siberut que j’ai vraiment pris conscience de l’impact que nous pouvions tous avoir sur l’environnement, en réalisant au fur et à mesure que je remontais le fleuve que les déchets disparaissaient car les gens qui vivaient en amont en produisaient de moins en moins en fonction de leur éloignement du monde moderne.

La nourriture

"Le Sagou est fade, pâteux et sans apport nutritionnel de quelque sorte que ce soit."

Telle est l'élément de base des Mentawai par exemple. mais il à l’énorme avantage de remplir l’estomac.

Voilà qui en dit long sur ce que vous réserve la jungle. Vous allez vivre à la dure, vous êtes là pour en baver ! Vous commencez à avoir peur ? Alors rassurez-vous, j’aime rigoler.

Bien souvent, nous associons la nourriture des pays que nous considérons comme exotiques à de nouvelles saveurs, des épices et des fruits bien mûrs. Si cela est vrai aussi longtemps que nous sommes dans les villes et les zones bien peuplées, il en sera peut-être un peu différemment dans la jungle.

Cela bien entendu varie selon la région visitée et le peuple hôte. Mais les habitudes sont souvent bien différentes, et en général la cuisine est simple, répétitive et en suffisance, mais pas abondante.

Les bases

Généralement, ils ne connaissent pas ou n’utilisent pas le sel, ni le poivre, ni le sucre et n’ont accès qu’à des épices que leur prodigue Dame Nature. Ce qui rend bien souvent les plats assez fades. Sauf pour les quelques piments qui poussent parfois et qui eux, peuvent rendre les aliments tout simplement immangeables.

En outre, ils n’ont ni four, ni cuisinière à gaz, les casseroles sont simples et les recettes basiques.

Oui, la vie dans la forêt est austère et leurs dons culinaires, ma foi, assez limités si nous les comparons à la sophistication de la cuisine Française ou même Péruvienne ou Indonésienne. En même temps, je vous garanti que vous n’aurez jamais vu cuisiné comme cela vous sera proposé. Et tous les plats élaborés par nos hôtes seront partagés avec gentillesse et équité. J’espère que vous saurez leur faire honneur.

Mais pour notre équilibre à tous, nous ne mangerons pas tout le temps avec nos hôtes. Nos besoins caloriques ne sont pas les mêmes qu’eux, et nous ne pouvons pas changer si radicalement de régime alimentaire, du jour au lendemain. Nous aurons donc droit à une cuisine un peu plus variée que la leur, préparée selon des normes d’hygiène acceptables par nos boyaux.

 

Les contraintes physiques de la jungle sont réelles. Nos repas seront le plus équilibrés possible et il est probable que vous perdiez un peu de poids, Mais nous aurons quand même suffisamment de calories pour rester en bonne santé. Le riz aura une place de choix dans nos menus.

La viande

La viande est un met rare et précieux. Dans la plupart des peuples, les chasseurs ont droits à une ration plus importante, pour rester en forme et nourrir le reste de la famille. Chez les Mentawai, le concept est différent. Tout le monde à droit strictement à la même part, du nourrisson au plus âgé. Et nous aurons bien entendu les mêmes honneurs que tous les autres membres du clan, lorsque sera sacrifié le cochon, bien le plus précieux chez ce peuple. Il sera alors important de faire bonne figure et de goûter ce mets, qui je n’en doute pas, vous surprendra.

L'eau

L’eau sera également un sujet que nous devrons traiter avec la plus grande attention. Il est en effet primordial de conserver, autant que faire se peut, nos intestins en bon état. Et la qualité de l’eau est directement liée à ceci. Nous amènerons de l’eau en bombonne et filtrerons pour le reste.

Il sera difficile de faire face à des régimes alimentaires spécifiques, mais ce que je peux vous dire est que la nourriture que nous mangerons sera très saine, relativement « végétarienne » et très bonne.

Vous pourrez, si vous le souhaitez, amener des barres énergétiques ou autres aliments de votre choix, mais penser que le partage sera roi durant notre séjour.

L' Hygienne

"Pouah!!!.... ça puire !!!"

Voilà une phrase que j'espère que nous n'aurons pas à entendre. Mais cela fait partie de la vie dans la jungle et des odeurs plus fortes que par chez nous, cela nous n'y couperons pas.

Qui n'a pas à l'esprit un bon vieux film ou un récit où le trappeur ne veut pas prendre en bain car il en a déjà pris un le mois passé ? C’est la vision que nous avons tous de ce que doit être l’hygiène lorsque l’on est loin de tout.

Eh bien lorsque l’on est au cœur de la jungle, il est clair que les règles d’hygiène changent par rapport aux standards que nous avons dans un cadre moderne. Mais cela ne signifie nullement qu’elle n’existe pas. Mais elle se gère différemment, c’est tout.

« Mais comment fait-on pour se laver ? Eh bien avec du savon »

 

Il est sûr que nous n’aurons pas de chambre avec salle de bain et que la douche peut être ramenée à sa plus simple expression, mais nous aurons toujours l’occasion de nous rafraîchir, voir de nous laver complètement.

Ce n’est que le cadre qui change. 

 

Parfois il faudra tout simplement se laver à la rivière, ou à l’eau d’une petite cascade (oh que c’est romantique…) et accepter de se déshabiller dans la forêt (pas impossible que les singes et les oiseaux se rincent l’œil…rires). Mais quoi de plus beau que de se retrouver nu pour se laver face à la jungle ?

 

Parfois même que l’eau ne sera pas très claire, mais toujours bienfaisante et rafraichissante.

La chose à prendre en considération est l’utilisation de savon totalement dégradable et ne risquant pas de polluer ou impacter la nature et l’environnement proche. Il faudra bannir les crèmes et autres produits de corps qui ne feront qu’alourdir vos bagages et se rependre dans la nature.

Pour les inconditionnels des lingettes humides, si elles sont très pratiques et dépannent dans certaines situations je vous l’accorde, pensez qu’elles sont lourdes et que vous devrez absolument les reprendre avec vous.

Pensez aussi aux autres produits comme le dentifrice et procurez vous des produits une fois encore totalement biodégradables.

« Je n’aime pas avoir les mains sales !»

L’hygiène des mains est bien entendu importante car de nombreux germes sont transmis ainsi. Mais il ne faut pas non plus trop s’en faire. Nous aurons les mains souvent terreuses ou « sales », mais comme chez nous, de simplement se laver les mains avant les repas ou après être allés aux toilettes sera largement suffisant.

Une petite bouteille de liquide désinfectant pour les mains sera suffisante pour un voyage.

L’hygiène chez nos hôtes.

Il est clair qu’ils n’ont pas du tout la même perception que nous de ce que nous appelons l’hygiène. Mais cela ne signifie nullement qu'ils n'en ont pas. Ils vivent à un autre rythme et sont « armés » pour résister bien mieux que nous. Bien souvent nos habitudes leurs paraissent très bizarres. Une fois encore respectons nous les uns et les autres et tout se passera bien.

Les toilettes

Voilà un sujet toujours délicat à aborder, sans compter sur le fait que là, les conditions sont vraiment différentes des nôtres… rires.

Il n’y a généralement pas de toilettes à proprement parler et il faut faire ses besoins là où l’on peut. Les Mentawai par exemple font cela n’importe où en forêt, du moment qu’ils sont hors de vue. Je dois même dire que je ne les ai jamais vu aller faire leurs besoins.

 

Mais vous imaginez bien que si vous êtes pris d’un besoin pressant en pleine nuit, cela n’est pas simple, surtout si vos boyaux dansent et font de la musique dans votre ventre.

Le papier hygiénique habituel disparait bien trop lentement dans la nature. Il existe des papiers spécifiques biodégradables qui agissent plus vite. Et ne pas négliger l’utilisation de l’eau pour simplement nettoyer notre séant.

Voilà donc encore quelques considérations à avoir à l’esprit avant de vous aventurer dans la jungle. Rien d’insurmontable mais simplement pour être clair sur le sujet.

Le groupe

Le groupe

En Construction

La photographie

La photographie

En Construction

bottom of page